Andras Nergal, pour vous desservir.

Nom :
Nergal
Il ne s'agit là que d'un nom choisi parmi d'autres mais il semble nous avoir suivis au fil des siècles.
[Emprunté au dieu mésopotamien des enfers, il signifie « Maître de la grande ville ». Il est surtout connu pour le côté destructeur qui lui est associé.]
Prénom :
Andras
Ce n'est pas là non plus mon véritable prénom mais il m'est impossible de porter celui donné par notre père. Je n'ai jamais aimé son sens de la dérision, si l'on peut appeler ça ainsi...
[Nom d'un démon tiré de la goetie, une science occulte. Selon l'ouvrage, Andras est représenté avec le corps d'un ange, la tête d'un chat-huant, chevauchant un loup noir et armé d'un sabre effilé. Démon du crime, il provoque volontiers la discorde et aime susciter des querelles.]
Surnom :
Aucun à ma connaissance.
Et je vous déconseille de m'en trouver, à moins d'être suicidaire bien entendu...
Age Réel :
Plus de 3000 ans.
J'ai cessé de compter, le temps représentant une valeur très subjective à mes yeux d'immortel. Je n'aime pas les chiffres, il m'ennuie. La seule chose à retenir est qu'il ne faut pas se fier aux apparences... Et c'est encore plus vrai dans ce monde.
Age physique :
25 ans
Il s'agit là bien évidement d'une indication, rien de plus. De plus, cela varie d'un vampire à un autre. Toute fois il s'agit là de notre apparence définitive.
Sexualité:
Peu importe le genre, du moment que j'y trouve mon plaisir.
Il n'y a pas grand chose à expliquer, tout est dit dans cette phrase il me semble. Peu m'importe que ce soit une femme ou bien un homme, jeunes ou vieux, seul ou à plusieurs, athées ou bien croyants, s'il croise ma route et que je jette mon dévolu sur lui, il n'y échappera pas. Que ce soit dit.
Race :
Vampire de sang pur.
Né de l'union d'une mère humaine et d'un vampire. Je suis l'un des sept survivants au grand cataclysme qui frappa ce monde lorsqu'il n'y eu plus que l'astre de jour durant des décennies.
Clan :
Celui des Nergal.
Il est bien dans mes intentions de le faire renaître de ses cendres, lui qui, comme moi, a été injustement annihilé par une coalition des plus ridicules et détestables. Pour le moment cependant, je me contente d'observer ce monde et d'y instaurer la peur doucement.
Fonction :
Chef de notre clan.
Tâche que je partage avec mon frère jumeau, Andrew.



Description physique :

Il fut un temps, celui des guerres successives, où nous n'avions pas besoin de nous soucier de nos apparats mais plutôt de ne pas être gêné durant les combats, même si quelques protections pouvaient s'avérer utiles. A cette époque mes cheveux tiraient sur le violet clair et mes yeux sur un mauve un peu foncé. Je ne portais que mon énorme épée, dont je sentais à peine le poids (juste suffisamment pour savoir qu'elle était bien accrochée sur moi), dans mon dos. Des anneaux à mes oreilles. Mon torse était vierge de tout tissu, seul mon cou était entouré par un collier en or (immense et travaillé) duquel partait une chaîne qui venait se terminer et s'attacher dans mon dos. À ma taille et pour cacher ces parties intimes de mon corps, je revêtais un pagne aux pans de couleur grise qui étaient si longs qu'ils frôlaient le sol, le tout maintenu par deux sangles sur mon ventre et deux autres sur le au de ma cuisse. Sur mon autre jambe, une protection de métal doré sur tout le quadriceps uniquement. Chacune de mes mains se trouvaient gantées, mes coudes recouverts d'un bandage. J'avais aussi des canons de bras sculptés et même quelques rubis sur les doigts. Tel pouvait être décrit Andras le combattant.

Mais depuis notre retour parmi vous et sans que vous ne le sachiez encore, je me vêtis bien différemment. Il faut vivre avec son temps bien que mes vêtements puissent paraître d'un autre siècle mais j'aime le luxe et les matières naturelles. Mon coup de cœur, si j'en avais un bien sûr, est un costume d'un grand couturier dans les tons beiges aux fines broderies dorées. Je ne porte en haut que la veste dont je n'accroche pas les trois boutons du haut. Par de dessus le pantalon, j'aime ça que voulez-vous, deux pans du même tissu qui font comme une tunique bien que ce n'en soit pas une. Des chaussure de cuir pour terminer le tout.

Ma chevelure est devenue bien plus foncée même si elle tire toujours sur le violet. Des yeux bleus, des traits fins et droits, les sourcils légèrement froncés, des lèvres gourmandes mais pas trop épaisses, ma mâchoire est masculine bien que mon visage tire sur l'androgyne. Grand ( un mètre quatre-vingt-dix) et élancé, mon corps n'est que muscle, mais rien à voir avec ceux de ces humains qui passent leur temps dans ce qu'ils appellent des salles de musculation. Les miens sont souples et surtout habitués au combat sous toutes ses formes. Ma peau reste quant à elle bien pâle mais elle ne fait que mettre en valeur le reste, me donnant un aspect de porcelaine. J'ai autour du coup un collier avec une sphère rouge, identique à celui de mon jumeau.

Particularité:
Mes prunelles ne deviennent pas rouges mais de couleur parme lorsque je me nourris ou bien que la bête prend le dessus.



Description Morale :

Je ne suis pas de ceux dont on peut lire les pensées rien qu'en regardant leurs visages; il n'y a rien qui ne puisse être exprimé par moi ou bien mon corps de granite sans que je ne le souhaite. C'est une des qualités de ma personne, je peux vous dire les pires ignominies avec ce visage impassible qui est le mien. Car si mon enveloppe corporelle n'exprime rien mes lèvres ne se gêneront pas de vous dire ce que je pense, puisqu'elles maîtrisent l'art difficile de la moquerie et du cynisme. Et il me suffira de vous observer un moment pour tout connaître, car le langage du corps est beaucoup plus sincère puisqu'il ne peut être totalement contrôlé. Excepté par moi évidemment.

Je n'aime pas me laisser approcher, seule la présence de mon frère au quotidien est tolérable, sans doute parce que nous avons toujours été deux. Il n'y a que peu de choses qui me font aller vers les autres: la première c'est pour me nourrir; la seconde le besoin d'assouvir mes pulsions sexuelles, la troisième... Je peux me servir de vous pour arriver à mes fins. Dans tous les cas, il n'est question que de mon propre intérêt. Hors de question de ne pas avoir le contrôle, peu importe la situation.

J'ai hérité de la fierté due à ma race et à mon rang, encore plus depuis que nous ne sommes plus que cinq (vu qu'on n'a pas retrouvé les deux autres) a possédé ce sang précieux qui, si nous laissions quiconque en boire, lui conférerait de notre savoir et de notre puissance. C'est pourquoi nous faisons toujours très attention en créant nos infants de ne pas leurs en donner plus que de raison. Sûr de moi et de mes atouts, je suis conscient de charme que j'opère sur les autres et je n'ai aucun scrupule à m'en servir. Pour moi tous les moyens sont bons. Oubliez les principes de conscience ou bien de moralité: je n'en ai aucun.

Intelligent, fin stratège,expérimenté, je suis un redoutable ennemi qu'il vaut mieux ne pas se mettre à dos car, mon frère pourrait vous le dire, je suis capable de rentrer dans des colères noires dont il est impossible de m'arrêter tant que je n'ai pas eu satisfaction: la mort de celui qui en est le déclencheur. (Je ne compte d'ailleurs plus le nombre de ceux qui sont morts sous mes coups d'épée et mes crocs.)



Vos relations avec les autres clans :

Les lycans:
Que ce soit bien clair, je hais cette race. Ils sont les ennemis héréditaires de notre espèce qui leurs est en tout point supérieure, nos frères se sont valeureusement battus contre eux au fil des millénaires. Le sang des nôtres a été versé sur cette terre maudite sur laquelle vous avez osez construire les fondations de cette ville. J'ai vu mes semblables tomber, j'ai grandi en écoutant les plus grands de nos chefs. Il est hors de question que j'imagine un temps soit peu, qu'une cohabitation pacifique avec ses animaux soit possible. J'attends avec impatience le jour où la dernière de ces créatures rendra son dernier souffle.

Les humains:
Leur sang nous est indispensable et c'est ce qui fait que nous avons besoin d'eux, mais il n'y a rien de plus que cette soif que nous ne contrôlons pas et que nous n'avons pas choisi. Ils sont si faibles et si vindicatifs qu'ils ne doivent vivre que pour nous servir. Ôtez-leurs tout espoir et ils ne sont plus rien.
Quant à ceux qui se prennent pour les garants de la justice, je parle ici des chasseurs, ils ne représentent rien de plus qu'une épine dans le pied qu'il faudra enlever. Peu importe le moyen.

Les vampires:
Ceux que je vois déambuler dans cette ville non plus grand chose des vampires de mon temps, à se dissimuler parmi les humains, à vouloir vivre comme eux, quelle vaste hypocrisie! Nous nous occuperons d'eux en temps voulu, pour le moment que nos frères sangs purs commencent à remarquer notre retour éventuel,cela devrait les occuper. Sachez tout de même ceci: aucun traître ne survivra et ceux qui se dresseront contre nous aussi.



Votre style de combat et votre arme:

Mon domaine de prédilection, comme beaucoup de mes semblables, est le combat au corps. Vite et le plus efficace possible, c'est une recherche de la perfection et dans un esprit de domination que j'ai sans cesse amélioré mes aptitudes. Tout chez moi peut devenir une arme. Il m'arrive parfois de faire durer le plaisir pour mieux acculer ma victime et par dessus tout l'écraser de ma puissance.

Mais là où je reste le plus dangereux, c'est en étant associé à mon frère, nous n'avons d'ailleurs jamais vaincu lorsque nous sommes ensembles. Ce serait pure folie de venir nous défier. En plus de notre style bien à nous, nous n'avons même pas besoin de communiquer tellement nous sommes en osmose. Je n'en dirais pas plus sur le sujet.

Il faut également savoir que cette arme dans mon dos n'est pas là juste pour faire jolie et que je la manipule aussi facilement que vous le feriez d'une dague, même bien mieux que vous ne pourriez le faire en vous entraînant pendant des siècles. Elle est tranchante des deux côtés de la lame,résistante (elle ne s'est jamais brisée contre un lycan), sa portée est très longue à cause de sa taille, rajoutez à tout ça mes facultés physiques et vous obtenez une arme redoutable et surtout mortelle. Vous voilà prévenu.

Mon arme favorite:

Spoiler:

Histoire :

Les premières heures furent les plus dures. Des heures? Peut-être aurais-je dû dire des jours? J'ignorais encore combien de temps s'était écoulé après que je fus enfermé dans ce cercueil. Debout dans cette prison d'acier dans laquelle je ne pouvais pas directement toucher les parois recouvertes de clous, ma rage bouillonnait vainement en moi. Je me maudissais d'être tombé dans ce piège si bête et d'avoir entraîné avec moi mon frère, même si je n'avais pas réellement vu ce qu'ils avaient fait de lui. Et encore plus ceux qui, complotant dans notre dos, s'étaient alliés pour se débarrasser de nous. Dans ma mémoire étaient incrustés leurs visages avec précision : trois des nôtres se tenaient sur la droite dans la pénombre, à côté d'eux le maire de Fallen-City en personne et le chef du clan des chasseurs, pour finir des lycans que je connaissais fort bien dont le plus ancien d'entre eux Lesly Marchal. Je les revis tenir mon frère tandis qu'on m'obligeait à rentrer dans ce qui allait devenir ma prison durant plusieurs années.

Passée la colère et l'acceptation, la vengeance prit le monopole de mes pensées qui s'éloignaient de plus en plus de la réalité à mesure que je passais du temps dans cet endroit exigu. Il me plaisait de m'imaginer sortir d'ici et les milles et uns scénarios qui pourraient se produire si je les retrouvais. J'étais inquiet pour mon jumeau, dont je n'avais jamais été séparé, pas même lorsque le premier cataclysme eut lieu et que nous fûmes condamnés à vivre sous terre et à boire le sang des nôtres pour assurer la survie de notre espèce. Il m'était impossible de communiquer avec lui comme nous avions l'habitude le faire, par la pensée. Aucun de ses babillages inintéressants et incessants ne m'étaient en général épargnés. Je comprenais un peu tard que ce silence, qui régnait à présent, n'était pas plus préférable au final.

La soif fut encore plus dure à gérer, elle m'obsédait comme elle ne l'avait jamais fait auparavant. Je me souvenais combien il m'avait été difficile d'apprendre à la gérer (surtout comparé à Andrew) dès mon plus jeune âge et surtout, combien il était beaucoup plus facile d'y céder. Mais là il se trouvait que j'étais dans l'incapacité de faire l'un ou l'autre et mon corps commença à subir les conséquences de ce jeûn involontaire. Je me mis alors à dessécher assez rapidement et mon esprit s'en trouva lui aussi dérangé, j'ignorais si la mort pouvait nous atteindre dans des situations de ce genre et je m'en moquais royalement. Après tout si je faisais le bilan de notre existence, seul mon père et mon enfermement pouvaient être comptabilisés comme des points négatifs. Cela ne m'empêchait pas de me sentir faible et impuissant, tout le contraire de ce que j'avais été. Et cette idée m'écœurait.

Je me remémorais souvent les premiers siècles de ma vie. Cette présence rassurante qu'était celle de mon jumeau, le mauvais présage de notre naissance. Le goût du sang de notre mère lorsque je naquis en m'abreuvant à son cœur que j'avais arraché de mes mains, le regard de notre père. Jamais je ne l'ai considéré autrement que comme notre géniteur et il était la personne que j'avais le plus haïe dans ce monde. Les décennies dans la demeure familiale, les premières chasses, les premières batailles, j'étais outrageusement envahi par la nostalgie. Le fil de ma longue existence défila devant moi et, vu le nombre de siècles que j'avais accumulé, il fut long à se dérouléer dans sa totalité. Je ne rentrerai d'ailleurs pas plus dans les détails.

Mon corps n'avait plus l'air que d'un vieux fossile très mal conservé et pourtant mon esprit ne l'avait toujours pas quitté. J'aurais voulu couper ce lien invisible qui me retenait ici au lieu de me laisser divaguer dans la noirceur du monde. Ni mes oreilles ni mon cerveau ne percevait le bruit des vivants, si vivants il y avait, au dessus de moi. Je n'étais pas capable de décrire ce que j'étais à présent et mes notions de temps, si imprécises furent-elles, n'existaient déjà plus. Je savais juste que mes moments de délires aigus étaient entre-coupés par d'autres qui avaient tout du trou noir. A présent il y avait d'ailleurs plus de longues absences que de souvenirs. Et je ne saurais dire comment je suis sorti d'ici ni pourquoi, tout du moins pas encore. Je revois seulement mon corps se mouvoir comme un fantôme et se jeter sur cette femme dont on avait tranché la gorge.

Restera gravé la sensation de ce liquide de vie au fond de ma gorge, et tout les autres qui suivirent et que je prélevais sur la dizaine de personnes qui avaient été laissées là pour mon réveil. Mon corps se recomposa rapidement et je me mis à chercher autour de moi des indices de mon « bienfaiteur » mais je n'en trouvais aucun. Puis j'appelais mon frère, par la pensée, aussi loin que celle-ci me le permettait. Quelle ne fut pas ma surprise de le voir pousser la porte de la salle dans laquelle j'étais. Et tandis que nous sortions prudemment, nous échangions des informations. Lui aussi avait été délivré. Il nous fallut ensuite quelques minutes pour nous diriger vers la ville et constater, incrédules, que tous ceux qui nous avaient trahis avaient construit cette ville pour y vivre... Ensembles....

Nous passâmes les jours qui suivirent à nous trouver un endroit adéquat et discret pour en faire notre demeure. Chacun de notre côté nous récoltâmes des informations sur ce qui s'était passé depuis que nous n'étions plus là sans jamais nous faire connaître (c'est pour cela que nous nous arrangeons pour ne jamais être vu ensemble). Apprendre que ceux qui nous avaient enfermés étaient encore en vie fut un pur moment de joie intense et le plan de la vengeance commença à germer. C'est pourquoi nous nous contentons pour le moment de nous divertir dans la partie souterraine de la ville, à l'abri des regards indiscrets. Nous choisirons avec soin les premiers membres de notre clan et, lorsque nous serons prêts, une guerre comme vous n'en avez jamais vu commencera. Mais jusqu'à ce que ce moment arrive, profitez!!!



Comment avez-vous connu le forum ?
J'en suis le fondateur.
Votre présence :
Je passe plusieurs fois par jour, tous les jours. Plutôt animal nocturne tout de même, alors le matin comptez pas sur moi.
Votre moyenne de lignes par post :
Une quarantaine en général. Cela peut être plus en fonction de mon partenaire de role-play.
Un commentaire ??
Fight on!!!