The Dark Inside Forum RPG |
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| Arrivée en ville | |
| | Auteur | Message |
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Gabrielle
Messages : 16 Date d'inscription : 05/05/2010 Age : 34
| Sujet: Arrivée en ville Ven 7 Mai - 7:51 | |
| Il fait froid dans cette ville. Gabrielle y entre comme on entre dans un labyrinthe. Sans réfléchir, sans faire attention, en se demandant juste combien de temps cela va durer. Combien de temps elle pourra rester avant de s’ennuyer. Pour l'instant, il fait froid, les lueurs de la ville l'assaillent et elle ne fait plus attention à rien. Un pas après l'autre, comme pour danser. Un pas après l'autre sans savoir où elle va. Cette ville est froide, sans âme encore. Tout se préparent, les complots, les conquêtes, les liaisons. Cette ville a son histoire, quelque part. Gabrielle n’en sait rien, Gabrielle ne connait en rien les moeurs des clan. Les histoires de vampires lui ont toujours été caché par son maître. Maître même maintenant cette pensée lui fait grincer les dents. Elle était faible, il était fort. Maintenant cela ne sera plus jamais pareil. Plus jamais, jamais, jamais. Ou peut-être. Elle n'a aucune idée de la puissance des vampires et des loups.
Dans le dédales des rues tout semble fermé, et puis, enfin, une porte ouverte. Une porte ouverte est toujours une invitation, elle entre dans le magasin.
« Pouvez vous m’habiller ? » « Nous allons bientôt fermer, mais si vous voulez nous pouvons essayer de vous trouver quelque chose. Que voulez vous et pour quelle occasion ? » « Je ne sais pas encore. »
L’homme s’élance, court reviens. Il ramène un lot de vetements qu’elle passe un à un. Pour chacun, il y a un détail qui ne lui plait pas. Malgré son apparence légère, elle est empli d'exigences. L'homme commence à s'en lasser.
« Excusez moi Mademoiselle, il va falloir fermer, avez-vous choisi quelque chose. »
Elle le regarde droit dans les yeux sans redevenir sérieuse pour autant.
« Vous avez du temps. » « j’ai du temps. »
Hypnotisé l’homme repart au pas de course. Deux heures après enfin, Gabrielle regarde avec joie sa nouvelle trouvaille. La robe possède un corset rouge sombre où s’élance des lignes noires. Le reste de la robe est noir encre. Elle jubile toute contente d’elle-même. Sous l‘excitation elle s’approche de l’homme. Ses yeux sont rouges désormais, ils ressortent tellement fort avec la robe que l’homme en est fasciné.
« Merci, merci beaucoup. Je la prend. »
Ses crocs se posent sur la gorge de l’homme et pénètrent doucement la chair. Gabrielle n’a pas vraiment faim, elle ne boie que quelques gorgées puis retirent ses crocs. Sa langue lèche les dernières gouttes de sang sur le cou puis la plaie pour qu’elle se referme tout de suite.
« J’ai envie de m’amuser ! Ne connaitriez vous pas un bar sympa dans lequel je puisse aller ainsi habillée. »
L’homme lui donna une adresse et se mit à ranger la boutique. Elle lui laissa son tee-shirt et son pantalon, elle n’en avais desormais plus le besoin. Quand elle referma la porte du magasin, il n’avait déjà plus qu’un vague souvenir d’elle.
Il lui a donné une adresse encore faut-il qu’elle trouve le lieu. Sur son chemin elle demande à tout ceux qu’elle croise où est l’endroit ; et peu à peu on l’y conduit. Elle n’est pas sourde, ses talents de vampire la préviennent des dangers et elle évite les pièges, sans vraiment y prendre garde. La funambule n’a qu’une voie, qu’un chemin, si fin, si droit. Elle s’y engage et le reste n’a pas d’importance. Elle s’y engage en tressaillant car le vent qui viens l’agresse de son froid. Heureusement le bar est juste là.
La porte est ouverte, il y a de la musique, un peu forte pour ses oreilles mais tolèrable. Elle s’assoit sur le comptoir dans l’endroit le plus calme. Le bar en lui-même ressemble a un bar de vampire, mais cela n’est pas certain. Peut-être que l’homme s’est trompé ou a suivi de fausses rumeurs. On verra bien. Gabrielle s’apprête à passer commande. | |
| | | Andras Nergal Admin
Messages : 63 Date d'inscription : 12/09/2009 Age : 34
Feuille de personnage Humeur: Vengeresse Situation: Et puis quoi encore... Age RP: Plus de 3000 ans
| Sujet: Re: Arrivée en ville Sam 19 Juin - 8:04 | |
| Le crépuscule, l'instant où le jour cédait sa place à la nuit, le soleil tout flamboyant de rouge pour la lune et ses rayons si pâles. Les humains, craintives et faibles créatures, commençaient à se diriger vers leurs habitations qu'ils pensent imprenables. Pendant ce temps, des êtres dénués de vie mais avides sortaient de terre avec comme première obsession de se nourrir. Le vampire séculaire ne faisait pas exception à la règle, bien que l'expérience et une privation forcée lui avaient appris à se contrôler, la faim était là pour le tenailler, le harceler, dès qu'il ouvrait les yeux. Il faisait déjà sombre dans l'entrepôt désaffecté et son frère semblait être parti depuis un bon moment déjà. Andrew avait toujours été matinal. Il se mit sur ses pieds avec la rapidité et l'aisance dues à sa race. Ses prunelles bleues se mirent à scruter l'endroit, à en sonder les moindres recoins pour s'assurer que leur cachette n'avait pas été découverte. Plusieurs secondes pour constater qu'il n'y avait rien de vivant à plusieurs centaines de mètres, à part quelques rongeurs.
Il réajusta sa tenue, épousseta la poussière et la terre qui s'étaient accrochées à ses vêtements. Une fois qu'il estima que c'était parfait, il enfila un lourd manteau dont il remonta la capuche pour dissimuler les traits de son visage. La faim ne faisait plus qu'oppressante et le poussait à sortir. Les premiers quartiers de la ville n'étaient pas très loin pour lui, vu à la vitesse à laquelle il pouvait se déplacer. A cette heure-ci le centre-ville devait encore être très fréquenté et nul besoin d'aller attirer l'attention en se nourrissant là-bas. L'ombre bifurqua assez vite pour se diriger vers le parc. La nuit était à présent complètement tombée et dépourvue de lune, ce qui rendait le terrain bien disponible puisque les lycans évitaient de sortir durant cette période de faiblesse. Cela n'en était que mieux, il exécrait ces créatures inférieures qui ne servaient à rien.
Il se déplaçait entre les arbres, virevoltaient avec les ombres, lorsque ses prunelles prédatrices tombèrent sur une proie de choix. Des cris étouffés alertèrent ses oreilles et il se stoppa à quelques mètres, nul besoin d'être trop prêt pour observer la scène. Un homme cagoulé était en train de prendre une femme contre son grès. Le noctambule pouvait sentir l'odeur de l'éther qui avait du servir à la rendre moins agressive. Encore un faible pensa-t-il... L'humaine se débattait comme elle pouvait, tentant vainement de crier alors qu'elle était bâillonnée. De l'homme émanait des sentiments forts, de puissance, d'excitation, de plaisir, cette âme était aussi noire que la nuit, le vampire en trépignait. Il s'imaginait la traque, le moment opportun où l'humain avait pu se saisir de l'humaine et l'entrainer jusqu'ici. Il lisait en lui comme dans un livre ouvert et savait que l'homme ne s'arrêterait que lorsque la femme rendrait son dernier souffle.
Mais quelque chose le poussa à agir et, n'y tenant plus, il sorti de l'ombre pour se mettre entre les deux. Il se saisit de l'homme à la gorge et le souleva comme un fétu de paille, pour l'envoyer voler plus loin. Un bruit de chute et d'os qui se brisaient se fit entendre puis plus rien, si ce n'était les sanglots de la jeune femme. Andras tourna lentement la tête dans sa direction tout en baissant sa capuche pour lui laisser voir son visage. Il savait l'effet qu'il faisait aux autres et s'en servait souvent pour parvenir à ses fins, comme en cet instant. Cela eut pour effet de calmer l'humaine, subjuguée. Il détailla ses longs cheveux noires éparpillés autour d'elle, sa peau blanche, sa poitrine généreuse qui se soulevait encore rapidement, ses vêtements arrachés. Il s'accroupit doucement et porta sa main sur le bâillon pour le lui enlever. Qu'il pouvait se montrer doux dans ces cas-là.
« Vous ne craignez plus rien. »
Il savait que ces quelques mots suffiraient à la calmer et à la rassurer. La femme se redressa alors et se jeta dans ses bras, le remerciant encore et encore d'être passé dans cet endroit et surtout d'être intervenu. La voix du vampire ce fait alors suave, séductrice, lui expliquant que c'était tout à fait normal, ce à quoi elle répond qu'elle ne pourrait jamais le remercier assez. Il passa ses bras réconfortants autour d'elle en rétorquant qu'elle n'a pas à le faire. La voilà qui insista alors que la prise du vampire sur la femme se fit plus ferme. Elle le sentit et commença à vouloir bouger par elle-même. Lui huma son odeur, celle du pêché et de la peur à nouveau, puis lui parla à nouveau, lui expliquant que la vie était si injuste. Il se redressa pour lui laisser voir ses yeux hypnotiques et d'un bleu profond. En une fraction de seconde le destin de cette humaine bascula et il planta ses crocs dans sa chair ferme pour en boire jusqu'à la dernière goutte. Quelle ironie!
Lorsqu'il se redressa, ses yeux étaient d'un mauve étrange. D'un coup de langue il effaça les traces de son passage puis s'essuya les lèvres à l'aide d'un mouchoir blanc qu'il abandonna sur place. Le sang chaud de la femme courait dans ses veines et sa peau devint moins livide. Il était à présent d'humeur à jouer et décida d'aller dans les quartiers bien plus animés. Au hasard des ruelles, une enseigne attira son attention et il pénétra dans ce bar. La décoration y était assez sommaire, il avait connu mieux. D'autres vampires se trouvaient déjà là, une salle à l'arrière d'où une odeur de sang pas loin d'être frais émanait. Il s'assit à une table dans le fond et attendit que le barman viennent prendre sa commande. Alors que celui-ci était en train de le servir, un nouveau client fit son entrée. Nouvelle serait plus juste, le vieux vampire l'observa longuement. Il sut tout de suite qu'elle avait été mordue bien qu'il ignorait par qui (pas par quelqu'un qu'il connaissait en tout cas), il pouvait lire le chaos qui régnait en elle aussi. Les vêtements neufs et l'odeur du sang lui firent comprendre qu'elle venait d'arriver dans la ville. Il fit signe au serveur d'amener un autre verre à sa table pour la jeune femme.
« Ne restez donc pas seule à ce comptoir, ma chère, une belle plante, aussi vénéneuse soit-elle, n'a rien à faire avec la mauvaise herbe. Approchez donc, que je puisse vous offrir un verre. »
Il ignora les regards et les pensées hostiles des autres vampires qui se trouvaient dans la salle et attendit une réaction de la part de la nouvelle venue. | |
| | | Gabrielle
Messages : 16 Date d'inscription : 05/05/2010 Age : 34
| Sujet: Re: Arrivée en ville Mar 22 Juin - 8:56 | |
| Un pas, deux pas, trois pas la voilà au comptoir. Une démarche de princesse pour une enfant ingrate. Il y a tant de tant de tant de vide dans sa petite vie. Elle est nouvelle en ville. Nouvelle et attentive, la brune tente d’apprendre la ville en marchant. D’apprendre sans trop regarder encore, d’apprendre pour savoir. Car c’est cela qui compte savoir pour ne pas être surprise, pour ne pas tomber et le grand pouvoir de celui qui sait. Gondrand savait, Gondrand était vieux, Gondrand avait le pouvoir et elle, elle n’était que la petite esclave, la petite enfant, le petit jouet. Mais elle est grande maintenant, elle sait jouer dans la cour des vieux.
S’assoir en suivant la règle d’or de l’inconnue dans le pays des monstres : être parfaite, sublime, naturelle et sauvage. Ne pas cesser d’être attentive. Il y a des hommes dans ce bar, il y a des vampires. Du talent aussi, cela se sens. S’assoir et commander un verre, c’est ce qui se fait dans un bar. Elle n’en a le temps, la voix du vampire l’arrête déjà.
Gabrielle se retourne en souriant. Qui est l’inconnu qui l’appelle belle. Elle le regarde et elle le voit : si vieux qu’il ne peut être simplement homme, si puissant que rien ne l’effraie. Elle sent les tensions autour, les regards des autres vampires au loin. Ce vampire est en danger mais il ne se sens pas proie. Ce vampire est le danger. Gabrielle doit partir, s’éloigner d’une révérence, fuir les embrouilles, les tensions. Elle s’approche pourtant, suffisamment doucement pour qu’il ai temps de l’ausculter encore, suffisamment doucement pour qu’elle puisse tenter de le déchiffrer.
Il ne faut jamais aller face à la falaise en aveugle pourtant c’est ce qu’elle fait. Il se cache tellement bien, il est dur de lire quoi que ce soit sur ce visage. On ne voit que le cristal des vieux vampires. Il est plus vieux que Gondrand, Gabrielle ne croyait pas cela possible elle l’avait répertorié comme un ancêtre et elle venait de trouver une génération plus vieille encore. Plus vieux donc plus puissant. Il pourrait l’écraser comme une insecte, c’est pour cela sans doute que les vampires qu’il ignorait superbement ne tentaient rien. Il était le danger et s’il ne la blessait pas sans doute qu’eux, ceux qui l’avaient vu lui parler, le feraient. Mais Gabrielle n’en avait cure, que vaut la vie si l’on ne s’y brule pas. Que vaut la nuit si elle ne porte pas le danger dans son écrin. Que vaut une vampire qui aurait peur d’un vampire, si vieux soit-il, au sang si pur.
Fascinée par les battements du vieux cœur ranimé par du sang encore jeune, la vampire fut bientôt si proche de lui qu’il aurait fallu qu’elle lève le bras pour caresser sa jugulaire. Elle se retint de le faire, les vieux vampires sont souvent de la vieille école, encore inondé des tabous qui ne sont maintenant presque plus à l’ordre du jour. Mais ils ont le pouvoir et leur pouvoir, leur désir sont plus qu’à l’ordre du jour. Gabrielle se demanda alors ce qu’il faisait en ville, quel était le désir de ce vampire et quel était son influence ici. Des ennemis sans aucun doute, ils en attirent si facilement.
« Une plante ? Vénéneuse de surcroit. Il en faut peu pour que vous me plantiez quelque part. Sachez que je suis implantable. J’aime trop la vie pour cela. »
Elle le regarde malicieusement avant de faire une légère révérence.
« Gabrielle est mon nom de naissance. »
Gabrielle s’asseya peu loin du vampire. Elle décida que ce qui se passait autour ne la regardait plus. Il ne restait que lui. Doucement elle murmura.
« Je n’ai jamais vu si vieux vampire que vous. »
Un murmure sans recherche particulière d’intimité ou de curiosité déplacée. Elle avait juste eu besoin de le dire comme pour exorciser cette affirmation, comme pour la placer hors d’elle et pouvoir voir plus loin, autre chose que la simple apparence. Elle le regardait, oui elle le regardait soyez en sure. | |
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